LE TERRITOIRE
Dans les hautes vallées du Diois, par la route entre Die et
Gap en longeant la drome bleue
turquoise pour arriver au village de Beauriere. Par une piste qui grimpe sur
plusieurs Kms à travers la forêt et éloigne des dernières habitations. Traversée
d’une Forêt de sapins
essentiellement et de buissons de buis , avec de gros rochers ici et là et
le passage d’une source.
Apparition des premières primevères et petites fleurs
mauves.
LE LIEU
Isolé à mi-hauteur entre les dernières habitations et le
plateau
Légèrement à l’écart de la piste, la Nuhé est située sur un
petit plateau protégé par de hauts sapins et des buissons de buis.
Malgré tout
l’espace est ouvert à la lumière du jour et au soleil et donne une vue à
l’ouest sur les sommets au loin.
La source facile d’accès, coule en contrebas.
Nombreuses trace de sangliers tout autour
Pas de présence d'autres animaux ; seule une chouette hulule chaque nuit.
Apparition des premières primevères et petites fleurs mauves.
Les
herbes hautes sont encore couchées par les dernières neiges
Beaucoup de lichens à l’est de la Nuhé
L’EXPERIENCE ;
3 jours et 2 nuits seule dans une Nuhé fabriquée par 3
chamanes Kogis, en pleine nature avec peu de nourriture. + 1 nuit en compagnie
d’Annette.
Ce que j’ai apprécié ;
l’énergie du lieu et de la Nuhé
l’immersion dans la nature
la vie simple
la présence d’Annette
Pourquoi ; l’énergie
du lieu est silence et calme et inspire au non mental. Espace de vacuité ou
seul reste le moment présent. Une énergie de sécurité et de confiance totale
La
proximité avec la nature incite à l’observation et nettoie les yeux. Elle
incite
le regard à se poser sur des petites choses comme la
minuscule fleur qui sort de terre, le morceau de bois sec qui servira au feu,
l’eau kdo de la source, le levé et le coucher du soleil. Chaque petite chose
devient importante dans l’essentiel et invite à la gratitude.
La
présence d’Annette parce que c’était important de partager, d’échanger, de
faire ensemble, et s’apporter mutuellement.
MOI ; Ce
que j’en garde factuelement ;
Il
faut peu de chose pour être bien
Tout le contenu de mon sac m’a été utile.
Se nourrir peu ; c’est largement suffisant (depuis j’ai changé
mon alimentation)
C’est important pour moi de partager avec autre personne
Je n’ai pas eu peur de dormir seule dans la nature comme
je me l’étais imaginé
Ce
que je garde en termes de ressentis ;
Le bien-être et le ressourcement procuré par l’immersion en
pleine nature pendant plusieurs jours
Le bien-être procuré par le silence intérieur (no-mental) et la
conscience du moment présent
Le sentiment de confiance, la sensation de sécurité, de
protection, d’être dans une matrice.
La sensation de liberté de vivre de cette manière
L’importance du lien humain et combien ce lien me nourrit