lundi 30 novembre 2015

Retrospective du chemin parcouru

A l'heure ou j'écris ces mots cela fait maintenant plus d'un an que nous sommes nomades.
Nomades en quête d'une autre vie, nomades en transition, à la recherche de nouvelles valeurs, d'autres fonctionnements. Nomades aventuriers du monde de demain ou tout est à créer. Nous sommes nombreux à surfer sur cette vague du changement et partout autour de nous de nouvelles initiatives voient le jour, des groupes de "Colibris" se forment dans les communes pour valoriser la production locale et l'alimentation saine. Des projets de vie en collectifs se pensent et se réalisent progressivement dans de nonbreuses régions, des AMAP, des écoles différentes, des femmes semancières, des oasis en tout lieu etc etc; Nous ne sommes pas loin du film de Coline Serrau qui en 2010 réalisait "Solutions locales pour un Désordre global" et qui a vu naitre ensuite de nombreux films offerts au grand public "Entre nos mains", "Enquete de sens", "Au nom de la terre" et tout récemment  "Demain".
Sur notre parcours, Pierre Rabhi a continué de nous accompagner puisque qu'Henri s'est engagé pendant 8 mois sur la formation d'animateur en agroécologie proposée par Terre et Humanisme. De plus prêt il à pu voir et soupeser l'importance des différents facteurs du changement. Prendre en compte les générations futures, favoriser l'autonomie alimentaire, sensibiliser au respect de la vie du sol et des plantes, produire une alimentation saine pour une meilleure santé, travailler ensemble avec des modes de gouvernance partagée. Tous ces aspects ont fait parti de notre chemin de chercheur de sens, en théorie comme en pratique. De lieu en lieu, de région en région nous avons découvert la vague d'un besoin de vie solidaire. Nous avons rencontrés des hommes et des femmes qui sont en marche vers un demain à réinventer. Quelque chose ne va plus dans cette société et les manches retroussées ils cherchent des valeurs perdues, des sagesses anciennes, celles des peuples qui respectaient encore l'homme et la nature. Tout ça non pas pour regresser,  mais  pour inspirer demain aux générations futures, avec de l'espérance et des solutions concrètes à échelle humaine.
Sur notre chemin, inspirés par ses valeurs  nous avons fait la connaissance d' Eric Julien géographe, consultant et fondateur de l'association "l'Ecole de la Nature et des Savoirs" http://www.ecolenaturesavoirs.com/ Il nous a proposé de "Piloter notre transition" avec des outils et la pratique de communication feed-back mais également et surtout avec les valeurs et le regard des indiens Kogis pour lesquels il témoigne au travers de l'association Tchendukua
http://www.tchendukua.com/
 Pendant cinq jours, avec une vingtaine de personne,  sur le haut Diois (Drôme), nous avons regardé cette période de transition de manière précise et concrète. Nous avons appris à nous dire et à écouter l'autre ainsi qu'a clarifier nos mots et nos pensées. A quoi j'aspire ? Ai-je trouvé ma place ? De quoi j'ai le plus besoin ? Ou se situe mon équilibre ? Vers quoi je souhaite m'orienter ? Sur quoi je suis prête à m'engager ? Quelles relations sont positives pour moi ? Que suis-je prête à donner ? Ai-je un projet plus ou moins précis que je souhaite mettre en oeuvre ? Parcourir le chemin d'un projet ; la jachère, le doute, oser et réaliser. Mieux se connaitre par la "fenêtre de Johari". Les valeurs à quoi ça sert ? Les indiens Kogis. Nous avons rencontrer Michel Podolack chef d'orchestre artiste en mouvement de l'association Klub terre (http://www.klub-terre.com/) Murielle Fifis, créatrice de l'école primaire Caminando (http://www.ecolenaturesavoirs.com/caminando/) Thierry Geffray expert de l'union européenne en recherche de cohérence et d'éco-psychologie. Et nous avons posé le premier pas, celui qui nous ferions dans nos vies au sortir de ce voyage vers la transition. 

mercredi 25 novembre 2015

Nouveau depart

Juin 2014
Me voila partie pour le troisième voyage ! mais cette fois c'est un peu différent ; j'emmène toutes mes affaires avec moi ... J'ai fais le grand saut ! Rendu ma maison et gardé l'essentiel c'est à dire pas grand chose. Une table de massage, un ordinateur portable, des vêtements hiver/été, de quoi dormir en camping léger, tout ça dans ma Twingo ; et j'ai pris la route pour une nouvelle vie.
Comme un passage a franchir entre la vie d'avant avec Julie et celle qui se profile maintenant à l'aube de mes 50 ans.
Ma copine Flo a fait la route avec moi jusqu'au Puy en velay et nous avons retrouvé Henri qui revenait de chez Pierre Rabhi, des idées plein la tête et un paquet de bonnes adresses pour la suite.
 Il y a tout à créer tout à faire et nous sommes si dégagés des obligations et des contraintes matérielles que nos pas sont "on ne peut plus" légers. 
Retour sur le chemin de Compostelle, comme une piqure de rappel à faire tous les deux ans,  quand les premiers frissons du départ se font sentir. A pieds cette fois avec de quoi être autonome pour dormir ou l'on veut quand on veut. Traversée de régions si différentes ; de la haute Loire au Lot en passant par la Lozere; tout est beau, cette France est belle et si enrichissante. Comme d'habitude et plus encore nous prenons le temps de nous arrêter quand les gens sur notre passage nous inspirent sympathie et cette fois ci la barrière de la langue ne nous privent plus d' échanges et de partages. Nous avons prit de la graine des voyages précédent et savons qu'un moment de rencontre qui se présente ne se reproduira plus jamais si nous ne le saisissons pas spontanément. Le chemin lui peut attendre car il sera toujours sous nos pas, mais l'occasion de créer du lien, elle, est unique à chaque fois. Bonnes conditions météo les trois semaine avec Flo pour qui c'était une première, puis nous continuons avec Henri la traversée de l'Aubrac magnifique et sauvage sous une pluie battante et glacée qui nous poussera jusque dans une yourte et la chaleur d'une soupe, cadeaux avant la nuit qui tombe.
Le lendemain la route est ensoleillée et nous poursuivons vers Aumont - Aubrac. Sur la route nous faisons la connaissance de Michael et Gladys. On échange on sympathise et on reste chez eux 5 jours pour finir le travail d'une fuste. Ce couple si sympa semble être Canadiens ; Musique, Chiens de traineaux, chevaux, kayacs, fuste en pleine nature; ils nous font voyager rien que par leur manière de vivre si proche de celle que l'on peut imaginer la-bas.
C'est une vraie rencontre, des liens qui se tissent fortement et qui sont encore aussi fort un an après.
Le chemin se poursuit et nous irons jusqu'à  Figeac pour cette portion de Camino, à 350 km du Puy en Velay.
Henri me propose de continuer le chemin vers les Pyrénées orientales à la recherche des paysages que nous avions tant aimés lorsque nous avions traversé la Costa brava à vélo, (de Barcelonne à la frontière française) avec derrière la tête les idées de Pierre Rabhi; créer un oasis là ou l'on est touché par " la beauté du lieu".


La transition

jeudi 23 avril 2015

IMMERSION NATURE














LE TERRITOIRE


Dans les hautes vallées du Diois, par la route entre Die et Gap en  longeant la drome bleue turquoise pour arriver au village de Beauriere. Par une piste qui grimpe sur plusieurs Kms à travers la forêt et éloigne des dernières habitations. Traversée d’une  Forêt de sapins essentiellement et de buissons de buis , avec de gros rochers ici et là et le  passage d’une source.
Apparition des premières primevères et petites fleurs mauves.

LE LIEU

Isolé à mi-hauteur entre les dernières habitations et le plateau
Légèrement à l’écart de la piste, la Nuhé est située sur un petit plateau protégé par de hauts sapins et des buissons de buis.
 Malgré tout l’espace est ouvert à la lumière du jour et au soleil et donne une vue à l’ouest sur les sommets au loin.
La source facile d’accès, coule en contrebas.
 Nombreuses trace de sangliers tout autour
Pas de présence d'autres animaux ;  seule une chouette hulule chaque nuit.
Apparition des premières primevères et petites fleurs mauves. 
Les herbes hautes sont encore couchées par les dernières neiges
Beaucoup de lichens à l’est de la Nuhé


L’EXPERIENCE ;

3 jours et 2 nuits seule dans une Nuhé fabriquée par 3 chamanes Kogis, en pleine nature avec peu de nourriture. + 1 nuit en compagnie d’Annette.

Ce que j’ai apprécié ;         l’énergie du lieu  et de la Nuhé                                                                                                                   l’immersion dans la nature
                                            la vie simple
                                            la présence d’Annette


Pourquoi ;            l’énergie du lieu est silence et calme et inspire au non mental. Espace de vacuité ou seul reste le moment présent. Une énergie de sécurité et de confiance totale
                            La proximité avec la nature incite à l’observation et nettoie les yeux. Elle incite
le regard à se poser sur des petites choses comme la minuscule fleur qui sort de terre, le morceau de bois sec qui servira au feu, l’eau kdo de la source, le levé et le coucher du soleil. Chaque petite chose devient importante dans l’essentiel et invite à la gratitude.
                            La présence d’Annette parce que c’était important de partager, d’échanger, de faire ensemble, et s’apporter mutuellement.


MOI ;             Ce que j’en garde factuelement 

Il faut peu de chose pour être bien
Tout le contenu de mon sac m’a été utile.
Se nourrir peu ; c’est largement suffisant (depuis j’ai changé mon alimentation)
C’est important pour moi de partager avec autre personne
Je n’ai pas eu peur de dormir seule dans la nature comme je me l’étais imaginé

            Ce que je garde en termes de ressentis ;

Le bien-être et le ressourcement procuré par l’immersion en pleine nature pendant plusieurs jours
Le bien-être procuré par le silence intérieur (no-mental) et la conscience du moment présent
Le sentiment de confiance, la sensation de sécurité, de protection, d’être dans une matrice.
La sensation de liberté de vivre de cette manière
L’importance du lien humain et combien ce lien me nourrit

lundi 20 avril 2015

Il était une Foret




https://www.youtube.com/watch?v=h98QJOVGjFU

[HD] [FRENCH ] Il était une Foret

 
9 625
Ajoutée le 22 déc. 2014
Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l'épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s'écouler sous nos yeux. Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle. "Il était une forêt" offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme - du plus petit au plus grand - connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
  • Musique

    • "Les pionniers" de Eric Neveux ( • • )
  • Artiste

  • Catégorie

  • Licence

    • Licence YouTube standard

jeudi 10 avril 2014

expat-bali

EXPATRIATION : http://www.lagazettedebali.info/


Expatriation

par Socrate Georgiades | Edition de octobre 2010

Installation à Bali, entre rêve et désillusion

Autant les touristes ont besoin de rêver sur une destination où ils ne passeront au mieux que quelques semaines, autant des candidats à l’immigration doivent avoir l’image la plus précise possible de l’endroit où ils désirent s’installer. Il serait trompeur de penser que le nombre croissant d’étrangers qui se fixent à Bali témoigne de conditions d’installation plus faciles qu’ailleurs. Le marathon pour trouver à se loger par exemple suscite rapidement le désenchantement.
Le fossé culturel, sociétal et juridique est tellement important entre l’Occident et l’Asie, en particulier l’Indonésie et encore plus précisément avec Bali, qu’il faut du temps, beaucoup de temps pour capter quelques mécanismes qui vous empêcheront de faire trop de bévues et surtout vous tireront de mauvais pas.
Un touriste est vulnérable pendant les premiers jours de son séjour, un candidat à l’expatriation pendant plusieurs mois si ce n’est les premières années.
Une installation réussie à Bali requiert quelques qualités. La première d’entre elles, c’est la faculté d’adaptation à un environnement totalement inconnu et parfois hostile. Votre rang social, vos moyens financiers, votre niveau d’études ne pourront pas grand-chose pour vous ici. Si vous avez un souci, vous ne pourrez jamais totalement compter sur un avocat, c’est difficile à entendre mais c’est la réalité. A travers de nombreux témoignages, nous avons noté ces dernières années que des gens aisés étaient même plutôt plus exposés que la moyenne des résidents étrangers aux arnaques diverses.
La seconde condition pour réussir son implantation, ce sont les moyens financiers. En attendant de commencer à gagner vos premières roupies, il faut des réserves suffisantes. Faut-il rappeler qu’il n’y a ici aucune aide sociale, ni allocations familiales, ni allocation logement, ni chômage... L’école est payante, un bon lycée international à Sanur coûte plus de 1000 dollars américains par mois, une assurance santé comprenant l’évacuation ne s’élève pas à moins de 2000 dollars par an pour un adulte de 35 ans, un permis de travail se monte à 1700 dollars par an à quoi s’ajoute la location d’une maison que l’on paie systématiquement à l’année, pas moins de 9000 USD mais bien souvent 15 000. Ne pas compter moins de 1500 USD/mois pour vivre modestement en couple et 5000 USD/mois pour vivre confortablement en famille avec deux enfants.
La troisième, d’ordre plus psychologique, c’est la faculté à nouer des relations sociales et c’est vital pour s’implanter. Il est bizarrement assez difficile de rencontrer des résidents étrangers à Bali, tous les nouveaux arrivants souffrent de solitude et parfois même de déprivation sociale. Certains notent aussi qu’il n’y a pas un fort sentiment de solidarité entre étrangers ; bien au contraire, ceux qui s’intéressent à vous le font bien souvent parce qu’ils ont quelque chose à vous vendre ! Alors, bien sûr, le conseil, c’est de savoir parler anglais, de se mettre rapidement à l’indonésien, et de trouver toutes les occasions possibles pour sortir et rencontrer. Cetains ont pris des retraites prématurées à 40 ans en rêvant à une vie de farniente et de plaisirs, la vérité, c’est qu’ils s’ennuient beaucoup ici (et certainement ailleurs aussi), il est nécessaire d’avoir une activité.
Quatrième qualité pour durer, c’est de ne surtout pas se précipiter, la précipitation mène à la catastrophe à Bali. Ces dernières années, nous avons recensé plusieurs exemples d’entrepreneurs ou de retraités qui ont investi dans les six mois après leur arrivée, tous sans exception sont repartis la queue basse ou bien se sont fait sévèrement plumer. Des gens plus ou moins mal intentionnés sont à l’affût de proies faciles. Ils ont parfois défrayé notre rubrique courrier, certains sont toujours à l’oeuvre. Alors gare à ceux qui endormiront votre méfiance, à ceux qui auront quelque chose à vous vendre rapidement et qui vous promettront de prendre tout en charge !
Nous vivons ici dans un endroit extraordinaire, soit, mais de non-droit ou presque.
Conclusion : si vous vous installez ici par hasard, parce que la vie n’est pas chère, parce que le soleil brille, parce qu’on peut faire du "monkey business" sans rien déclarer, alors votre installation tournera peut-être au cauchemar. De la même manière, si vous êtes ensorcelé par Bali et le sourire de ses habitants, que vous gardez votre esprit de touriste béat, alors plus dure sera la chute. En revanche, si vous avez envie de prendre un coup de jeune en révisant tous vos jugements sur la vie, si vous avez un peu l’esprit d’aventure, la faculté d’apprendre des fiers Balinais la survie et la vie tout court, alors vous vivrez une expérience très riche et plus jamais vous n’aurez envie de quitter Bali.

IMMOBILIER ;

Immobilier

par Socrate Georgiades | Edition de octobre 2010

Dans le maquis touffu de l’immobilier...

La plupart des personnes qui veulent accéder à la propriété à Bali louent un terrain pour une longue durée renouvelable (2 x 25 ans) sur lequel ils font construire une maison. Nous vous conseillons la lecture de la fiche assez complète sur le sujet rédigée par Marie Michel et intitulée "La location de terrain nu ou sewa menyewa tanah".
L’autre possibilité appelée freehold en anglais, permet la pleine propriété alors que la loi indonésienne interdit formellement à des étrangers de devenir propriétaires de la terre !? Il est à noter que des contrats établis avec les parents peuvent être dénoncés par les héritiers lors de leur décès (il semble que le hak pakai ne soit pas transmissible). Lire l’article rédigé par notre chroniqueuse juridique Marie Michel.
Enfin, sachez que si vous faites construire un ensemble de maisons ou bungalows dans un but de location saisonnière, vous devez bien évidemment déclarer cette activité auprès des autorités en demandant une licence d’hébergement hôtelier pondok wisata. Les contrôles sont de plus en plus sévères.
Quelques idées de tarifs pour la location d’un terrain à long terme et la construction d’une maison : dans le sud-ouest vers Canggu, on trouve encore des terrains à 4 millions de roupies par an et par are. La construction d’une maison, en fonction de son standing, coûtera au minimum 4 millions de roupies/m². Les projets les moins chers se montent donc à 70 000 dollars pour une petite maison de deux chambres pour 20 ans.
Dans la mesure où il n’est pas aussi facile de faire respecter son bon droit qu’en Europe, nous voudrions attirer l’attention des futurs propriétaires sur quelques problèmes récurrents liés à l’acquisistion d’un terrain et de la construction d’une maison en Indonésie : la réelle propriété d’une parcelle, souvent difficile à établir ; la mutation de zone verte en zone constructible ; le déplacement des bornes d’un terrain ; la quasi impossibilité d’obtenir un compteur électrique dans certaines zones ; la proximité d’un temple ; un voisinage chicaneur ; le contrat avec l’entrepreneur pour le réglement des taxes...

VISAS ;

Visas

par Marie Michel | Edition de octobre 2010

Tout savoir sur les visas de résidents

Depuis le 1er février 2004, l’entrée sur le territoire indonésien, qu’elle soit à des fins touristiques, d’affaires ou pour une longue durée est subordonnée à la délivrance d’un visa.
S’il s’agit d’un séjour touristique, le visa délivré à l’arrivée ne pourra pas excéder 30 jours (à compter du jour d’arrivée). Il n’est pas reconductible sur place. Son coût est de 20 euros. Si le séjour doit excéder 30 jours, le visa doit obligatoirement être obtenu avant l’arrivée en Indonésie.
S’il s’agit d’un séjour d’affaires, le visa « business » est accordé pour 6 mois, c’est-à-dire : - D’abord pour 60 jours. - Ensuite par période de 30 jours renouvelable 4 fois. Moyennant les justificatifs suivants : - Une lettre d’invitation d’un « sponsor » indonésien, c’est-à-dire d’un chef d’entreprise local. - Une lettre de mission d’affaires émanant d’une entreprise ou d’un commerçant du pays d’origine. - Des formulaires dûment remplis.Son coût : 40 euros depuis la France. Il faut donc, avant l’expiration des 60 jours, présenter le passeport aux services de l’immigration dont dépend votre adresse de résidence afin d’obtenir une extension. En pratique, il convient de remplir un dossier (à retirer à la caisse contre 11000 Rp) dans lequel seront indiqués l’identité du demandeur, son adresse, sa situation familiale. Y ajouter une lettre du sponsor indonésien accompagnée des justificatifs d’identité et de raison sociale. Le passeport muni du nouveau « visa business » pour 30 jours est restitué quelques jours après. Coût officiel de l’extension : 250000 Rp. Les 3ème et 4ème extensions sont un peu plus longues et lourdes en formalités puisqu’il faut joindre au dossier une autorisation émanant du département local du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Coût officiel : 300000 Rp. Il existe deux modalités de visas « business » : Le SIMPLE : il implique pendant toute sa durée de rester sur le territoire indonésien sous peine d’en perdre le bénéfice. Le « MULTIPLE ENTRY » : il permet à son titulaire de voyager hors du territoire. Un tel visa suppose de requérir au préalable une autorisation des services de l’immigration de Jakarta. La législation a changé récemment et impose désormais à son titulaire de quitter effectivement le territoire avant l’expiration des 60 jours, puis tous les mois. Son coût est de 100 euros. Si le titulaire du visa « business » est accompagné de sa famille, le conjoint ou concubin non commerçant et les enfants obtiennent un visa dit de « suivi de famille » qui s’apparente au visa « sosial budaya », délivré dans les mêmes conditions et modalités.
Le VKSB, communément appelé « sosial budaya  » est quant à lui délivré pour des séjours à des fins sociales et culturelles. Il ne permet pas d’exercer une activité professionnelle. Il est valable lui aussi pour 6 mois dans les mêmes conditions et modalités, cependant le sponsor dans ce cas est un établissement scolaire, une université ou toute autre personne implantée en Indonésie.
S’il s’agit d’une installation professionnelle de longue durée, deux types de visas sont proposés : le KITAS puis le KITAP. Le premier permet d’acquérir une carte de séjour (kartu ijin) provisoire (terbatas). Il faut être employé par une personne physique ou morale indonésienne et obtenir l’autorisation préalable de l’immigration de Jakarta. Il est valable UN an et reconductible 4 fois moyennant le paiement annuel d’un impôt fixé actuellement à 1200 dollars et des frais de dossiers. Le second dit KITAP peut être sollicité une fois que le KITAS est expiré. Il permet l’obtention d’une carte de séjour permanent, c’est-à-dire pour 5 ans reconductibles. Le titulaire de ces visas devra acquitter une taxe de 1000000 Rp (fiskal) s’il sort du territoire. Un KITAS peut également être attribué aux époux de ressortissants indonésiens dans les mêmes conditions que celles citées plus haut. Toutefois, ils ne pourront pas exercer d’activité professionnelle, mais ils n’auront pas non plus à payer les 1200 dollars de taxe annuelle.
Il existe enfin un visa « pensiun » ou visa de retraite. Il faut être âgé de plus de 55 ans et justifier de ressources suffisantes. Les demandes de visas se font auprès des ambassades ou consulats indonésiens. L’arrivée en Indonésie doit se faire dans les 90 jours qui suivent la délivrance du visa.
A défaut, ce dernier est caduc. Aucun visa n’est reconductible sur place. Toutes les formalités d’obtention de visas peuvent être accomplies par vous-même, votre sponsor ou un agent, dans ce dernier cas moyennant bien entendu des honoraires (plus ou moins 500 000 Rp par exemple pour un visa business). A noter enfin que tout dépassement de date de visa est sujet à une amende actuellement de 20 dollars par jour de retard.
Les adresses utiles : Kantor imigrasi Klas 1 Ngurah Rai Jl Airport Ngurah Rai Tuban, Tél : 036 17 51 038 Kantor Hukum dan HAM Jl raya Puputan, Renon, Denpasar. Tél : 0361 22 87 18


EMPLOI ;

Emploi

par Socrate Georgiades | Edition de octobre 2010

La difficile quête d’un emploi salarié

Sachez en préambule que plus de 95 % des étrangers installés à Bali ont créé leur emploi parce qu’il y a non seulement très peu d’offres à pourvoir mais en plus, les standards de salaires des contrats locaux sont très bas comparés à l’Europe. Le SMIC local tourne autour de 80 euros, un cadre indonésien gagne 300 euros et un manager d’une grosse société 1 000 euros environ.
A son arrivée, un étranger est difficilement employable en Indonésie parce que le monde du travail demande une connaissance aigüe de la culture locale et de la langue, tous les usages sont aux antipodes du monde occidental.
Ajoutons à cela un permis de travail qui s’élève à près de 2000 USD/an et vous comprendrez aisément que les employeurs locaux rechignent à employer des étrangers.
Il y a cependant quelques très rares offres d’emploi à Bali dans les domaines de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de l’industrie textile et de l’enseignement : manager d’hôtel et FNB, chef cuisinier, instructeur de plongée, animateur au Club Med, manager de grosses sociétés, employé de tour operator, patronnier, enseignant (l’école française reçoit des centaines de candidatures par an).
Les entreprises locales ne peuvent employer des étrangers que si elles ne trouvent pas sur place les compétences requises. Cela signifie que les étrangers salariés sont toujours des personnes qualifiées, voire hautement qualifiées.



COUT DE VIE ;

Coût vie

Edition de octobre 2010

Quelques repères sur le coût de la vie

(12 400 Roupies pour un euro en novembre 2010, nous avons l’habitude d’arrondir à 10 000 roupies pour un euro, ce qui facilite la conversion).
Un litre d’essence : 4500 Rp (environ 40 cts d’euro).
Location d’une mobylette automatique pour un mois : 600 000 Rp
Loyer annuel d’une belle villa avec piscine : 150 000 000 Rp
Une heure et demie de massage à domicile : 80 000 Rp
Nasi goreng acheté à un vendeur ambulant : 5000 Rp
Un verre de vin dans un bar chic au bord de la mer : 120 000 Rp
Une course de 10 mn en taxi : 20 000 Rp.
Scolarité annuelle d’un enfant de 10 ans dans une école internationale : 65 000 000 Rp
Un litre de lait : 15 000 Rp
Une bouteille de vodka : 550 000 Rp
Salaire mensuel d’un employé non qualifié : 850 000 Rp



























mardi 11 février 2014

CITATION

 Faites le bien, par petits bouts, là ou vous êtes. Car ce sont tous ces petits bouts de bien, une fois assemblés, qui transforment le monde..."siberia spa quebec

Connaitre la  paix en soi c'est notre petite participation à la paix ds le monde"  nath