A l'heure ou j'écris ces mots cela fait maintenant plus d'un an que nous sommes nomades.
Nomades en quête d'une autre vie, nomades en transition, à la recherche de nouvelles valeurs, d'autres fonctionnements. Nomades aventuriers du monde de demain ou tout est à créer. Nous sommes nombreux à surfer sur cette vague du changement et partout autour de nous de nouvelles initiatives voient le jour, des groupes de "Colibris" se forment dans les communes pour valoriser la production locale et l'alimentation saine. Des projets de vie en collectifs se pensent et se réalisent progressivement dans de nonbreuses régions, des AMAP, des écoles différentes, des femmes semancières, des oasis en tout lieu etc etc; Nous ne sommes pas loin du film de Coline Serrau qui en 2010 réalisait "Solutions locales pour un Désordre global" et qui a vu naitre ensuite de nombreux films offerts au grand public "Entre nos mains", "Enquete de sens", "Au nom de la terre" et tout récemment "Demain".
Sur notre parcours, Pierre Rabhi a continué de nous accompagner puisque qu'Henri s'est engagé pendant 8 mois sur la formation d'animateur en agroécologie proposée par Terre et Humanisme. De plus prêt il à pu voir et soupeser l'importance des différents facteurs du changement. Prendre en compte les générations futures, favoriser l'autonomie alimentaire, sensibiliser au respect de la vie du sol et des plantes, produire une alimentation saine pour une meilleure santé, travailler ensemble avec des modes de gouvernance partagée. Tous ces aspects ont fait parti de notre chemin de chercheur de sens, en théorie comme en pratique. De lieu en lieu, de région en région nous avons découvert la vague d'un besoin de vie solidaire. Nous avons rencontrés des hommes et des femmes qui sont en marche vers un demain à réinventer. Quelque chose ne va plus dans cette société et les manches retroussées ils cherchent des valeurs perdues, des sagesses anciennes, celles des peuples qui respectaient encore l'homme et la nature. Tout ça non pas pour regresser, mais pour inspirer demain aux générations futures, avec de l'espérance et des solutions concrètes à échelle humaine.
Sur notre chemin, inspirés par ses valeurs nous avons fait la connaissance d' Eric Julien géographe, consultant et fondateur de l'association "l'Ecole de la Nature et des Savoirs" http://www.ecolenaturesavoirs.com/ Il nous a proposé de "Piloter notre transition" avec des outils et la pratique de communication feed-back mais également et surtout avec les valeurs et le regard des indiens Kogis pour lesquels il témoigne au travers de l'association Tchendukua
http://www.tchendukua.com/
Pendant cinq jours, avec une vingtaine de personne, sur le haut Diois (Drôme), nous avons regardé cette période de transition de manière précise et concrète. Nous avons appris à nous dire et à écouter l'autre ainsi qu'a clarifier nos mots et nos pensées. A quoi j'aspire ? Ai-je trouvé ma place ? De quoi j'ai le plus besoin ? Ou se situe mon équilibre ? Vers quoi je souhaite m'orienter ? Sur quoi je suis prête à m'engager ? Quelles relations sont positives pour moi ? Que suis-je prête à donner ? Ai-je un projet plus ou moins précis que je souhaite mettre en oeuvre ? Parcourir le chemin d'un projet ; la jachère, le doute, oser et réaliser. Mieux se connaitre par la "fenêtre de Johari". Les valeurs à quoi ça sert ? Les indiens Kogis. Nous avons rencontrer Michel Podolack chef d'orchestre artiste en mouvement de l'association Klub terre (http://www.klub-terre.com/) Murielle Fifis, créatrice de l'école primaire Caminando (http://www.ecolenaturesavoirs.com/caminando/) Thierry Geffray expert de l'union européenne en recherche de cohérence et d'éco-psychologie. Et nous avons posé le premier pas, celui qui nous ferions dans nos vies au sortir de ce voyage vers la transition.
lundi 30 novembre 2015
mercredi 25 novembre 2015
Nouveau depart
Juin 2014
Me voila partie pour le troisième voyage ! mais cette fois c'est un peu différent ; j'emmène toutes mes affaires avec moi ... J'ai fais le grand saut ! Rendu ma maison et gardé l'essentiel c'est à dire pas grand chose. Une table de massage, un ordinateur portable, des vêtements hiver/été, de quoi dormir en camping léger, tout ça dans ma Twingo ; et j'ai pris la route pour une nouvelle vie.
Comme un passage a franchir entre la vie d'avant avec Julie et celle qui se profile maintenant à l'aube de mes 50 ans.
Ma copine Flo a fait la route avec moi jusqu'au Puy en velay et nous avons retrouvé Henri qui revenait de chez Pierre Rabhi, des idées plein la tête et un paquet de bonnes adresses pour la suite.
Il y a tout à créer tout à faire et nous sommes si dégagés des obligations et des contraintes matérielles que nos pas sont "on ne peut plus" légers.
Retour sur le chemin de Compostelle, comme une piqure de rappel à faire tous les deux ans, quand les premiers frissons du départ se font sentir. A pieds cette fois avec de quoi être autonome pour dormir ou l'on veut quand on veut. Traversée de régions si différentes ; de la haute Loire au Lot en passant par la Lozere; tout est beau, cette France est belle et si enrichissante. Comme d'habitude et plus encore nous prenons le temps de nous arrêter quand les gens sur notre passage nous inspirent sympathie et cette fois ci la barrière de la langue ne nous privent plus d' échanges et de partages. Nous avons prit de la graine des voyages précédent et savons qu'un moment de rencontre qui se présente ne se reproduira plus jamais si nous ne le saisissons pas spontanément. Le chemin lui peut attendre car il sera toujours sous nos pas, mais l'occasion de créer du lien, elle, est unique à chaque fois. Bonnes conditions météo les trois semaine avec Flo pour qui c'était une première, puis nous continuons avec Henri la traversée de l'Aubrac magnifique et sauvage sous une pluie battante et glacée qui nous poussera jusque dans une yourte et la chaleur d'une soupe, cadeaux avant la nuit qui tombe.
Le lendemain la route est ensoleillée et nous poursuivons vers Aumont - Aubrac. Sur la route nous faisons la connaissance de Michael et Gladys. On échange on sympathise et on reste chez eux 5 jours pour finir le travail d'une fuste. Ce couple si sympa semble être Canadiens ; Musique, Chiens de traineaux, chevaux, kayacs, fuste en pleine nature; ils nous font voyager rien que par leur manière de vivre si proche de celle que l'on peut imaginer la-bas.
C'est une vraie rencontre, des liens qui se tissent fortement et qui sont encore aussi fort un an après.
Le chemin se poursuit et nous irons jusqu'à Figeac pour cette portion de Camino, à 350 km du Puy en Velay.
Henri me propose de continuer le chemin vers les Pyrénées orientales à la recherche des paysages que nous avions tant aimés lorsque nous avions traversé la Costa brava à vélo, (de Barcelonne à la frontière française) avec derrière la tête les idées de Pierre Rabhi; créer un oasis là ou l'on est touché par " la beauté du lieu".
Me voila partie pour le troisième voyage ! mais cette fois c'est un peu différent ; j'emmène toutes mes affaires avec moi ... J'ai fais le grand saut ! Rendu ma maison et gardé l'essentiel c'est à dire pas grand chose. Une table de massage, un ordinateur portable, des vêtements hiver/été, de quoi dormir en camping léger, tout ça dans ma Twingo ; et j'ai pris la route pour une nouvelle vie.
Comme un passage a franchir entre la vie d'avant avec Julie et celle qui se profile maintenant à l'aube de mes 50 ans.
Ma copine Flo a fait la route avec moi jusqu'au Puy en velay et nous avons retrouvé Henri qui revenait de chez Pierre Rabhi, des idées plein la tête et un paquet de bonnes adresses pour la suite.
Il y a tout à créer tout à faire et nous sommes si dégagés des obligations et des contraintes matérielles que nos pas sont "on ne peut plus" légers.
Retour sur le chemin de Compostelle, comme une piqure de rappel à faire tous les deux ans, quand les premiers frissons du départ se font sentir. A pieds cette fois avec de quoi être autonome pour dormir ou l'on veut quand on veut. Traversée de régions si différentes ; de la haute Loire au Lot en passant par la Lozere; tout est beau, cette France est belle et si enrichissante. Comme d'habitude et plus encore nous prenons le temps de nous arrêter quand les gens sur notre passage nous inspirent sympathie et cette fois ci la barrière de la langue ne nous privent plus d' échanges et de partages. Nous avons prit de la graine des voyages précédent et savons qu'un moment de rencontre qui se présente ne se reproduira plus jamais si nous ne le saisissons pas spontanément. Le chemin lui peut attendre car il sera toujours sous nos pas, mais l'occasion de créer du lien, elle, est unique à chaque fois. Bonnes conditions météo les trois semaine avec Flo pour qui c'était une première, puis nous continuons avec Henri la traversée de l'Aubrac magnifique et sauvage sous une pluie battante et glacée qui nous poussera jusque dans une yourte et la chaleur d'une soupe, cadeaux avant la nuit qui tombe.
Le lendemain la route est ensoleillée et nous poursuivons vers Aumont - Aubrac. Sur la route nous faisons la connaissance de Michael et Gladys. On échange on sympathise et on reste chez eux 5 jours pour finir le travail d'une fuste. Ce couple si sympa semble être Canadiens ; Musique, Chiens de traineaux, chevaux, kayacs, fuste en pleine nature; ils nous font voyager rien que par leur manière de vivre si proche de celle que l'on peut imaginer la-bas.
C'est une vraie rencontre, des liens qui se tissent fortement et qui sont encore aussi fort un an après.
Le chemin se poursuit et nous irons jusqu'à Figeac pour cette portion de Camino, à 350 km du Puy en Velay.
Henri me propose de continuer le chemin vers les Pyrénées orientales à la recherche des paysages que nous avions tant aimés lorsque nous avions traversé la Costa brava à vélo, (de Barcelonne à la frontière française) avec derrière la tête les idées de Pierre Rabhi; créer un oasis là ou l'on est touché par " la beauté du lieu".
jeudi 23 avril 2015
IMMERSION NATURE
LE TERRITOIRE
Dans les hautes vallées du Diois, par la route entre Die et
Gap en longeant la drome bleue
turquoise pour arriver au village de Beauriere. Par une piste qui grimpe sur
plusieurs Kms à travers la forêt et éloigne des dernières habitations. Traversée
d’une Forêt de sapins
essentiellement et de buissons de buis , avec de gros rochers ici et là et
le passage d’une source.
Apparition des premières primevères et petites fleurs
mauves.
LE LIEU
Isolé à mi-hauteur entre les dernières habitations et le
plateau
Légèrement à l’écart de la piste, la Nuhé est située sur un
petit plateau protégé par de hauts sapins et des buissons de buis.
Malgré tout
l’espace est ouvert à la lumière du jour et au soleil et donne une vue à
l’ouest sur les sommets au loin.
La source facile d’accès, coule en contrebas.
Nombreuses trace de sangliers tout autour
Pas de présence d'autres animaux ; seule une chouette hulule chaque nuit.
Apparition des premières primevères et petites fleurs mauves.
Les
herbes hautes sont encore couchées par les dernières neiges
Beaucoup de lichens à l’est de la Nuhé
L’EXPERIENCE ;
3 jours et 2 nuits seule dans une Nuhé fabriquée par 3
chamanes Kogis, en pleine nature avec peu de nourriture. + 1 nuit en compagnie
d’Annette.
Ce que j’ai apprécié ;
l’énergie du lieu et de la Nuhé
l’immersion dans la nature
la vie simple
la présence d’Annette
Pourquoi ; l’énergie
du lieu est silence et calme et inspire au non mental. Espace de vacuité ou
seul reste le moment présent. Une énergie de sécurité et de confiance totale
La
proximité avec la nature incite à l’observation et nettoie les yeux. Elle
incite
le regard à se poser sur des petites choses comme la
minuscule fleur qui sort de terre, le morceau de bois sec qui servira au feu,
l’eau kdo de la source, le levé et le coucher du soleil. Chaque petite chose
devient importante dans l’essentiel et invite à la gratitude.
La
présence d’Annette parce que c’était important de partager, d’échanger, de
faire ensemble, et s’apporter mutuellement.
MOI ; Ce
que j’en garde factuelement ;
Il
faut peu de chose pour être bien
Tout le contenu de mon sac m’a été utile.
Se nourrir peu ; c’est largement suffisant (depuis j’ai changé
mon alimentation)
C’est important pour moi de partager avec autre personne
Je n’ai pas eu peur de dormir seule dans la nature comme
je me l’étais imaginé
Ce
que je garde en termes de ressentis ;
Le bien-être et le ressourcement procuré par l’immersion en
pleine nature pendant plusieurs jours
Le bien-être procuré par le silence intérieur (no-mental) et la
conscience du moment présent
Le sentiment de confiance, la sensation de sécurité, de
protection, d’être dans une matrice.
La sensation de liberté de vivre de cette manière
L’importance du lien humain et combien ce lien me nourrit
lundi 20 avril 2015
Il était une Foret
https://www.youtube.com/watch?v=h98QJOVGjFU
Ajoutée le 22 déc. 2014
Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l'épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s'écouler sous nos yeux. Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle. "Il était une forêt" offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme - du plus petit au plus grand - connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
Musique
- "Les pionniers" de Eric Neveux ( • • )
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