dimanche 7 juillet 2013

" Le frisson du depart"







Et bien voila nous y sommes ! Ce voyage s'est décidé si vite ! Depuis quelques temps nous "cherchions notre chemin" et le voila qui se dévoile en quelques jours. En 2011, nous avions croisé le chemin de Compostelle tout a fait par hasard mais cette fois-ci nous avons fait le parcours en fonction de celui-ci. Le train de Vannes à Bayonne nous permet de retrouver la sympathie  des gens de la SNCF pour les cyclotouristes. Qu'importe notre frisson du départ pour la suite du chemin est fort du chemin parcouru en 2011. Arrivons à Bayonne en fin d'après midi le 4 juillet et retrouvons les mêmes difficultés aux sorties des grandes villes. Dans la circulation des grands axes, nous parcourront plusieurs kms en cherchant notre route, pour arriver enfin au premier village du parcours, en direction de St jean pied-de-port.


En gare de Vannes




Notre destrier attelé ...




Et c'est parti pour l'aventure !



Nous parcourons de nombreux kms en traversant cette magnifique région des pyrénéens en pays basque. Petites montagnes, vallées, pâturages à perte de vue ou résonnent les cloches du "fameux montons basques". Sans la barrière de la langue nous échangeons beaucoup plus facilement avec les habitants qui nous offrent de l'eau ou même un bout de terre pour planter notre tente, comme ce papi au dessus de Cambo. Cette nuit là, au pieds de la vigne, la voûte étoilée au dessus de nos têtes est digne d'un observatoire d'astronomie dans le silence du pic de Rhunes.








De Combo à St Jean pieds de port, la route sillonne le long de la rivière, la Nive, nous déroulant une route agréable avec quelques faux plats et peu de côtes. Nous nous arrêtons à Osses, minuscule village dans la vallée, ou nous découvrons une très jolie église qui n'apparaît sur aucun guide de Compostelle malgré sa voûte en forme de coquille et les symboles qui s'y réfèrent. Les femmes du village, venues mettre des fleurs, nous racontent des histoires basques et nous confirment que les basques, malgré leur abord un peu froid, nous ont offert l'hospitalité et l'accueil (même les croissants ce premier matin) sur leurs terres. 
Baignade dans la rivière toute l'après midi avant de reprendre la route. Il faut dire que les 28 degrés entre 11h et 18h nous contraignent à nous lever très tôt le matin pour pédaler au frais et faire une grande pause l'après midi pour repartir ensuite à la fraîche du soir.


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